A propos

L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) œuvre depuis 1998 à l’archivage, la préservation, la numérisation et la mise en valeur d’un fonds documentaire et historique relatif à l’installation des Arméniens en France avant et après le génocide de 1915. Déclarée en Préfecture des Bouches-du-Rhône, l’association rayonne aujourd’hui partout en France et à l’international à travers la réalisation d’expositions et collaborations diverses.

Ce fonds documentaire, composé de livres, journaux et périodiques, registres, photographies ainsi que des documents vidéos et sonores, fait de notre structure une référence incontournable dans le réseau des centres de recherches sur les communautés arméniennes en diaspora.

Soucieuse de faire partager son travail et sa passion, l’association organise du 24 au 30 novembre 2014 à Marseille, la première « semaine de la mémoire arménienne ». L’occasion de proposer de nombreuses rencontres avec des intellectuels, historiens, experts ou artistes autour de la thématique de la mémoire.

La semaine de la mémoire arménienne est placée sous le haut patronage du secrétariat d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire et s’inscrit dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915.

Le site Internet de l’association : http://www.webaram.com

livresL’association
L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) a été fondée par Jean Garbis ARTIN en 1998 à Marseille. Aujourd’hui présidée par Jacques OULOUSSIAN, son rayonnement est international. Le travail de collecte de documents ayant trait à la vie arménienne en diaspora se poursuit et l’association est engagée dans un long travail de classement et de numérisation. A l’occasion de 2015 et du centenaire du génocide des Arméniens, l’association ARAM propose des expositions thématiques.

 

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Edition du 17 octobre 2014.

Depuis cette année 2014, la France et de nombreux autres états ont entrepris de commémorer les évènements marquants qui ont jalonné la 1ère Guerre Mondiale de 1914-1918.
Les cérémonies et les manifestations qui se dérouleront autour du centenaire de cette tragédie universelle qui fit près de 19 millions de morts, dont la moitié de civils, s’articuleront autour d’un concept immatériel, la mémoire.

Le génocide des Arméniens de 1915 qui provoqua l’éradication d’un peuple sur ses terres ancestrales, constitue dans toute sa dimension un chapitre emblématique de la furie engendrée par ce conflit.

Ce qui reste aujourd’hui d’une histoire trois fois millénaire, ce sont les récits des survivants, quelques objets emportés à la hâte et de rares photos qui illustrent par bribes cette vie « d’avant » au Pays.

La création d’une diaspora a constitué une étape cruciale pour la documentation sur les conséquences du génocide.
A partir de cette période de renaissance de la nation, les documents écrits et iconographiques ont été conservés dans les familles et les institutions communautaires, sans crainte de destruction intentionnelle mais sous une menace plus insidieuse, celle de l’oubli.

Consciente de ces enjeux, l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne (ARAM) a été créée en 1998, pour collecter, protéger et transmettre ce patrimoine aux générations futures.
Sa restructuration en 2005 et son passage à l’ère numérique ont fait de l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne un centre de ressources unique et incontournable sur la mémoire arménienne en France.
Des milliers de documents répertoriés, dont certaines pièces uniques, sont mis à disposition de chercheurs de renommée internationale ou d’institutions prestigieuses.

Désormais forte de cette réputation, l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne a pris l’initiative de créer dès 2014 la « semaine de la mémoire arménienne ». Cet événement s’inscrira dans la durée, avant et au-delà du centenaire de 2015, car le combat contre l’indifférence, l’ignorance et le négationnisme ne doit connaître aucun répit.

Symboliquement, la « semaine de la mémoire arménienne » organise sa première édition avec des rencontres et conférences, à Marseille, là où tout a commencé pour la communauté arménienne de France, sous le haut patronage du secrétariat d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire.

Ce rendez-vous annuel initié par l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne est destiné à toutes les associations, collectivités et structures diverses qui devront s’approprier le concept pour en faire, au travers de projets et d’actions, un événement à vocation nationale.

Jacques OULOUSSIAN
Président de l’association A.R.A.M.